
Une lecture de Noël pas comme les autres
Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige est un roman que j’abordais avec une certaine curiosité. J’ai eu envie d’enchaîner les romans/romances de Noël tout au long du mois de décembre et j’ai été curieuse de lire une intrigue qui se déroule durant la période des fêtes mais avec une ambiance radicalement différente des autres lectures du genre et pour cause : on ne fête pas Noël sous les tropiques comme on le fêterait en Laponie ou dans l’est de la France.
Je l’ai vécu en Martinique il y a quelques années, je garde un souvenir très particulier de cette expérience : être en maillot de bain sous 28 degrés, voir les décorations de Noël partout, les gens acheter leur sapin… C’est donc avec cette curiosité-là que j’ai entamé ma lecture, avec l’envie de changer d’ambiance et de partir, le temps de quelques pages, me réchauffer sous les tropiques. Pourtant, ce qui devait faire l’originalité du roman est finalement ce qui m’a déplu. J’entends déjà certains lecteurs me dire : « Mais à quoi t’attendais-tu avec un titre et une quatrième de couverture pareils ? » Et vous n’avez pas tort. Je savais très bien que je n’allais pas lire une histoire enneigée au pied d’un sapin, et ce n’était pas le problème. Simplement, je n’ai pas réussi à me plonger pleinement dans l’histoire ni à ressentir cette atmosphère de fêtes de fin d’année que j’avais pourtant tant appréciée dans d’autres lectures, comme Le Cupcake Café sous la neige de Jenny Colgan ou encore Les étoiles brillent plus fort en hiver de Sophie Jomain.
Un roman qui me laisse indécise
La lecture a été agréable par moments, mais sans jamais susciter un réel enthousiasme. Certains éléments fonctionnent pourtant bien : les personnages sont globalement sympathiques, les touches d’humour sont nombreuses et arrachent quelques sourires. J’ai même apprécié certains personnages pourtant odieux que j’ai pris plaisir à détester. Rosie, le personnage principal est quant à lui plutôt attachant, sincère et crédible dans ses réactions. Mais ça n’a pas suffi à faire pencher la balance positivement…
J’ai malgré tout eu l’impression que l’histoire avançait sans réel enjeu, sans véritable tension narrative. Ce manque de rythme et d’implication émotionnelle a renforcé ce sentiment de lecture « entre deux ».
Le mot de la fin
Au final, mon ressenti reste assez mitigé : je n’ai ni vraiment aimé, ni réellement détesté ma lecture. Les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige reste un roman correct, qui saura sans doute séduire les lecteurs moins chiants que moi =)
Quatrième de couverture
Rosalie Ernst est formelle, les tortues ne fêtent pas Noël sous la neige. Adieu marrons chauds, bredeles et paysages enneigés. À Saint-Barthélemy, petit paradis perdu au milieu des Caraïbes, c’est cocotiers, sable fin et riches propriétaires blasés.
Alors cette année, pour son premier Noël loin de son Alsace natale, c’est décidé, elle change tout. Car tout changer, n’est ce pas la raison pour laquelle elle a accepté de s’installer ici et de travailler pour une agence immobilière de luxe ?
Mais entre une boss insupportable, un adolescent sauveteur de tortues sorti de nulle part et un apollon aux abords peu sympathiques, l’ambiance n’est pas vraiment à la fête… À moins que cet étrange Noël ne se révèle au contraire le plus beau de tous ?
D’une plume emplie d’humour, Sophie Jomain nous emmène fêter Noël sous les tropiques et nous offre une comédie romantique surprenante, pétillante et ensoleillée… saupoudrée d’une pincée de magie !