
J’ai tenté de commencer la saga des Sept sœurs à l’été 2023, confortablement installée pendant des heures au soleil à buller dans mon spa en mode poule au pot. J’ai lu rapidement une centaine de pages et j’ai abandonné mon bouquin… J’étais encore en pleine errance dans ma vie littéraire, coincée quelque part entre mes thrillers que je n’arrivais plus à lire et l’impossibilité d’ouvrir mes shakras à autre chose.
En 2024 et après avoir dévoré la série anglaise Downton Abbey, je me suis mise à lire la saga familiale de La villa aux étoffes, puis celle des Cazalet que je n’ai pas encore chroniquée.
Un beau jour de février 2025, ma copine du boulot débarque dans mon bureau en me disant : « Ninie, vu ce que tu lis maintenant, je comprends pas pourquoi t’essaies pas Les sept sœurs de Lucinda Riley. Je suis dans le premier, il est excellent et je suis à fond dedans. » J’étais en train de terminer mon dernier tome des Cazalet et je ne savais pas par quoi enchaîner, donc je me suis dit « et pourquoi pas ? ». Quelques jours plus tard, j’achète en format papier le premier tome de la série, je m’y remets, je manque une nouvelle fois de lâcher aux alentours de la page 100 pour les mêmes raisons qui m’ont fait abandonner ma lecture deux ans plus tôt, mais quelque chose me dit que je dois poursuivre et finalement… J’ai sacrément bien fait !
Je vous parle aujourd’hui du premier tome de la saga des Sept sœurs, de Lucinda Riley.
L’histoire (4ème de couverture)
À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Maia d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Pour héritage, elles reçoivent chacune un mystérieux indice qui leur permettra peut-être de percer le secret de leurs origines.
La piste de Maia la conduit au-delà des océans, dans un manoir en ruines sur les collines de Rio de Janeiro. C’est là que son histoire a commencé… Secrets enfouis et destins brisés : ce que Maia découvre va bouleverser sa vie.
Maia est le premier tome de la série événement Les Sept Sœurs, qui a conquis 20 millions de lecteurs dans le monde. À travers ces romans au souffle unique, peuplés de personnages inoubliables, liés par les drames et l’amour, Lucinda Riley a affirmé son immense talent, créant un nouveau genre littéraire à part entière.
Un premier tome enivrant
Habituellement, je trouve toujours long et chiant le premier tome d’une série et je suis presque toujours à un doigt de ne pas vouloir poursuivre. J’ai encore en souvenir le premier tome de la saga des Cazalet, qui était tellement dense que je ne comprenais rien aux liens entre les personnages, au point de me perdre complètement dans l’intrigue. Je n’ai absolument pas eu ce sentiment dans ce roman.
Comme indiqué dans la quatrième de couverture, à la mort de leur père, chacune des sept sœurs (enfin, six pour l’instant) se lancera dans la quête de ses origines, en suivant quelques indices fournis par feu Pa Salt qui les a toutes adoptées, à diverses périodes de sa vie, aux quatre coins de la planète. Chaque sœur semble être issue d’une histoire, ou d’une lignée exceptionnelle. Comprenez qu’on n’est pas sur la pauvre petite gosse abandonnée par les paysans d’une ferme isolée du fin fond de la cambrousse…
Chaque tome est l’occasion de replonger dans leur passé, dans une époque et un pays lointains, où nous suivrons d’autres personnages au cours de leur vie, jusqu’à rencontrer le ou les parents de la petite orpheline. Ce sont ces intrigues dans le passé, et dans des pays lointains qui m’ont subjuguée !
Une quête personnelle et un roman d’aventure !
Dans ce premier tome, direction le Brésil ! J’étais, auparavant, le genre de lectrice à ne pas vouloir lire un roman dont l’intrigue se déroulait dans un pays où je n’avais pas envie de voyager et dans lequel je n’avais pas prévu de me rendre, force est de constater que j’ai aussi évolué de ce côté…
Rapidement après la mort de son père, l’aînée, Maia partira dans son pays d’origine afin de mener l’enquête sur sa naissance et ce qui a conduit à son abandon, puis à son adoption.
Là-bas, les quelques indices laissés par Pa Salt la mèneront droit vers la statue du Christ Rédempteur qui domine la baie de Rio. Nous replongerons avec elle dans les années 20 et le passé historique de ce monument emblématique sans comprendre dans un premier temps le lien entre sa conception et la naissance, puis l’abandon de Maia.
Ces longues parties dans le passé m’ont absolument passionnée, au point d’en rêver certaines nuits ! Nous rencontrons une foule de personnages, dont Izabel, fille d’une riche famille brésilienne qui a fait fortune dans la production de café. Du mariage arrangé de cette jeune femme pleine de vie et d’espoirs à son émancipation dans la capitale parisienne durant les quelques mois qui précèderont son union malheureuse, Izabel est un des personnages les plus charismatiques qu’il m’ait été donné de rencontrer dans mes lectures. J’ai ressenti un attachement immense pour cette jeune femme bien élevée, qui va découvrir avec ses yeux émerveillés Montmartre, ses ateliers d’artistes, son esprit bohème qui colle parfaitement à son caractère fleur bleue.
Les années passeront et nous comprendrons évidemment au fil de la lecture le lien qui unit cette famille et Maia.
Chaque roman des Sept sœurs est l’occasion pour l’auteure de mettre au cœur de ses romans un domaine artistique, autour duquel va graviter l’intrigue. Dans ce premier tome, il s’agit de la sculpture, dans le second tome, celui de la musique, etc. Je vous parlerai dans les semaines à venir des autres tomes ! Ici, l’histoire est déroulée autour de la création de la statue du Christ Rédempteur qui domine la baie de Rio. Nous rencontrerons les donneurs d’ordre, le sculpteur et son personnel, et nous assisterons aux différents processus qui aboutiront à l’œuvre finale. Une fois le roman terminé, je me suis un peu renseignée concernant la véritable création de la statue, et force est de constater que, bien que romancée, l’intrigue comporte de nombreux détails réels.
Le mot de la fin
Ceux qui pensent que la saga des Sept Sœurs, parce qu’elle est destinée à un public majoritairement féminin, est un condensé de romans à l’eau de rose, romantiques et gnangnans à souhait devraient aller au-delà de leurs à priori car on est loin, très loin de ça !
Alors non, vous n’échapperez pas à quelques passages gnangnans ou larmoyants. Non vous n’échapperez pas non plus à d’énormes clichés sur cette famille parfaite créée de toute pièce par un homme richissime et surpuissant, et dont toutes les filles semblent être parfaites et surdouées dans leur domaine. Mais je vous conseille d’aller au-delà de ça, et je vous dirais plutôt que c’est un formidable récit d’aventures qui se déroule autour d’une quête personnelle, celle de ses origines, de l’émancipation de chacune de ces femmes qui vivait un peu dans l’ombre d’un père mystérieux qui prenait toute la place, et d’un deuil impossible à faire tant celui-ci était le centre de leur univers. Il est également un parfait divertissement qui vous fera voyager gratuitement à l’autre bout de la planète pour vivre des aventures extraordinaires.
Les sept sœurs est d’une densité et d’une richesse incroyables ! Impossible pour moi de passer à autre chose après ce premier tome, et j’ai enchaîné immédiatement avec le deuxième ! Je partagerai ma chronique avec vous très prochainement.
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Coucou; j’ai eu du mal à accrocher avec ce bouquin a un tel point que je l’ai laissé tombé(chose que je ne fais jamais); je reprendrais peut-être plus tard
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Coucou. Ah mais tout pareil pour moi il y a deux ans ! Il faut juste passer le cap de la première centaine de pages. Après ça, c’est inlâchable !
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