Chronique lecture, Sagas familiales

La sœur de la tempête (Tome 2) – Lucinda Riley

Après avoir littéralement bouffé le premier tome de la série Les sept sœurs de Lucinda Riley, j’ai naturellement enchaîné avec le second opus, La sœur de la tempête.

Si le premier roman a été pour moi un coup de foudre phénoménal, je suis un peu plus mitigée quant à ce second tome, et je vous explique pourquoi dans cet article.

L’histoire (4ème de couverture)

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève.
Ally, la deuxième sœur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au cœur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent un siècle plus tôt. Une famille aux lourds secrets…

Du bon, et du moins bon…

Ce livre avait pourtant tout pour me plaire : une suite logique du premier tome, une construction narrative similaire, une intrigue basée en grande partie à Bergen en Norvège, que j’ai eu le plaisir de visiter en septembre 2024… C’était écrit, ce roman et moi étions faits l’un pour l’autre.

La première partie du roman est axée sur la vie d’Ally, la seconde sœur présentée de la saga, depuis l’annonce de la mort son père adoptif jusqu’à son départ pour la Norvège. On rencontre une jeune femme sportive, qui se sent mieux sur la mer que les pieds sur terre. Partie dans les îles grecques pour s’entraîner avec un équipage avec pour objectif de se préparer à une rude compétition de voile, nous apprenons à la connaître, à cerner son caractère. Nous la voyons évoluer dans la douleur de ce deuil, dans les liens qu’elle noue également avec le reste de l’équipe. Jusqu’à la tempête, qui mettra un point final à ce fabuleux projet et qui la poussera à se lancer dans la recherche de ses origines. Si cette première partie a été particulièrement convaincante pour moi, m’arrachant même quelques larmichettes de tristesse lors de certains passages, tout s’est gâté à l’arrivée en Norvège, qui l’eût cru !

Là-bas, à l’image de Maia au Brésil, elle rencontrera rapidement des personnages qui la conduiront jusqu’à sa famille de sang. Il sera alors l’occasion pour l’auteure de développer une histoire parallèle, celle des ancêtres d’Ally. De la campagne profonde norvégienne aux riches demeures des aristocrates de l’époque, j’ai pris un plaisir fou à suivre cette partie du récit !

Mais qu’est-ce qui a donc cloché, alors ?

Ce sont chaque fois où l’intrigue est revenue à l’époque actuelle. Non seulement je n’ai pas forcément accroché avec Ally, qui fait bien pâle figure par rapport au personnage principal que l’on suit dans le passé de ses ancêtres, mais en plus le thème de la musique et du violon, qui est central dans l’intrigue, m’a gonflé au point haut point !

Chaque roman de la saga de Lucinda Riley met en lumière un art, qui a fait partie intégrante de la vie des ancêtres de chacune de sœurs. Dans ce second tome, c’est la musique, et plus particulièrement le violon, qui est au centre de tout. Et si j’ai éprouvé du plaisir à découvrir le milieu de la sculpture dans le premier tome, ou encore la danse dans le cinquième tome (chronique à venir…), j’ai trouvé les passages dédiés à cet art bien trop longs et détaillés… C’était chiant, mais chiant ! Cela a pris trop de place dans le récit au détriment de l’intrigue principale et cela a eu pour conséquence de créer un rythme inégal au récit. Ces longueurs font traîner l’intrigue en longueur, parfois inutilement, et j’ai sauté des passages entiers sur plusieurs dizaines de pages sans avoir l’impression d’avoir manqué quoi que ce soit au moment de reprendre la suite de ma lecture. Mon intérêt a flanché à plusieurs reprises durant une partie de ma lecture, et je dois avouer que j’étais soulagée une fois la dernière page tournée.

Le mot de la fin

Si j’ai bien retrouvé la capacité de l’auteure à créer une atmosphère palpable et enivrante et bien que certains moments aient été un pur plaisir de lecture, ce roman n’est pas exempt de défauts et il ne sera pas un coup de cœur pour moi.

Les thèmes du voyage, de la quête de soi et du deuil sont de nouveau abordés avec justesse et délicatesse par l’auteure.

Si certaines longueurs ont entaché ma lecture et ont nui à la totale immersion que j’avais éprouvée durant la lecture de mon premier tome (et des suivants), j’ai retrouvé avec plaisir l’écriture somptueuse de Lucinda Riley qui sait, comme nulle autre pareille, décortiquer l’âme humaine et écrire des intrigues d’une intense richesse.

J’ai directement enchaîné avec le troisième tome et… ça s’est bien mieux passé ! La suite prochainement ! Restez connectés !

6 réflexions au sujet de “La sœur de la tempête (Tome 2) – Lucinda Riley”

    1. Oh je ne savais pas du tout que l’amatrice de polars que tu es avais tenté aussi cette saga ! 🙂 Moi aussi pour l’instant, j’ai adoré les premiers tomes (un peu moins le second). J’appréhende un peu les trois derniers, notamment car Electra n’est pas la personnalité des sœurs qui me plaît le plus… On verra, je pense le commencer ce week-end. Bises 🙂

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  1. depuis le temps que j’en entends parler, il faudrait bien que je m’y mette moi aussi. à la bibliothèque où je suis bénévole, ils sont toujours en réservation l’un après l’autre, et les lectrices sont toujours ravies

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