Rendez-vous au Cupcake Café – Jenny Colgan

Qui l’eut cru qu’un jour moi, Anaïs Serial Lectrice de polars et thrillers, qui avais la nausée à la moindre scène gentille ou d’amour dans mes polars, vous parlerais d’un roman de Jenny Colgan ! Tout finit par arriver dans la vie, j’ai complètement abandonné le polar depuis plus d’un an et je suis entrée dans une nouvelle vie en tant que lectrice faite de sagas familiales, de feel-good et de romans légers.

Si ma première tentative de lecture d’un roman de Noël s’est soldée par un échec en décembre dernier, ça s’est franchement pas mal passé avec ce roman, Rendez-vous au Cupcake Café de Jenny Colgan.

Place à la chronique !

L’histoire (4ème de couverture)

Izzy est une fée de la pâtisserie. Elle a passé son enfance dans la boulangerie de son grand-père, et a indéniablement hérité de son talent. Chaque semaine, ses collègues du bureau se régalent de ses cupcakes colorés et autres brownies ultrafondants…
Lorsqu’elle se fait licencier par son futur ex-petit-ami, Izzy sent grandir en elle une idée folle : et si elle ouvrait son propre cupcake café ? Le projet est un peu risqué, le chemin…

Un bon moment de détente

Prenez une jeune femme en plein tumulte professionnel, ajoutez une situation amoureuse compliquée à cause d’un goujat, versez délicatement une situation familiale douloureuse, ajoutez un soupçon de romantisme, saupoudrez le tout d’une bonne dose d’humour. Enfournez le tout quelques heures, installez-vous confortablement dans votre canapé avec une tasse de café et un cupcake coloré (fonctionne aussi avec des madeleines), et vous obtiendrez un roman feel-good, divertissant, parfait entre deux lectures plus denses !

Direction Londres pour ce roman ! Cette vibrante capitale européenne que j’ai eu la chance de visiter deux fois est le parfait lieu pour planter cette intrigue. Le personnage principal, Izzie, vit paisiblement en travaillant dans l’administratif d’une grande société immobilière en proie à de grosses difficultés financières. Le licenciement ne tardera pas, c’est un coup de massue pour la jeune femme qui n’a rien vu venir ! Quel meilleur moment alors pour se lancer dans un nouveau projet, celui d’ouvrir un café qui servira des cupcakes aux clients du quartier !

Aidée par son grand-père, ancien boulanger à la retraite, qui lui transmet le savoir-faire de toute sa vie alors qu’il s’enfonce progressivement dans la maladie d’Alzheimer, nous assistons aux diverses difficultés de la jeune femme pour trouver un local, le réhabiliter, embaucher une salariée avec le maigre pécule qu’il lui reste, et attirer une clientèle peu nombreuse dans un quartier un peu défraîchi. Rapidement, le lieu devient incontournable et nous assistons à la petite vie de ce microcosme qui se croise au gré des pauses goûter.

Ce qui m’a plu particulièrement ici, c’est le côté cocooning chaleureux qui se dégage de l’ambiance du café. Moi qui adore ce genre de lieu, surtout dans les pays nordiques dans lesquels je voyage régulièrement, je n’ai eu aucun mal à me projeter et à m’imaginer installée en vitrine, face à la brume londonienne, à regarder la pluie et les feuilles tomber, les passants se débattre avec leur imper ou leur parapluie. Il y a un petit côté réconfortant dans ce roman dont j’ai grand besoin depuis des mois, et cette lecture m’a tout simplement fait du bien.

Loin d’être seulement un récit romantique à lire sur la plage, le roman aborde des thèmes plus sérieux tels que l’accompagnement en fin de vie, le deuil (qu’il soit lié à la perte d’un emploi, d’une rupture amoureuse, ou d’un être cher qui va bientôt s’en aller), la transmission familiale, la confiance en soi, l’amitié ou encore le courage qu’il est nécessaire d’avoir pour se lancer dans un tel changement de vie.

Vous pourrez facilement vous identifier au personnage principal, et moi qui rêverais d’ouvrir un petit café ou salon de thé dans un patelin perdu de Norvège, de Laponie ou des îles Féroé, je me suis parfaitement projetée dans l’intrigue ! (chaque lien de l’article vous mènera vers mon blog de carnets de voyages).

Le petit + de ce roman : chaque chapitre débute par une recette de pâtisserie, proposée par une célèbre blogueuse culinaire anglaise. Je vais d’ailleurs en tester quelques-unes, ça fait des années que j’ai envie de tester les scones que j’adore manger quand je vais en Angleterre !

Le mot de la fin

Cette lecture a été une chouette parenthèse dans ma lecture des Sept Sœurs de Lucinda Riley. Ce roman se lit vite, il ne nécessite pas une grande concentration, et il était tout ce dont j’avais besoin avant de reprendre les trois derniers tomes de la saga.

Je lirai le second tome de la série en fin d’année, car l’intrigue se déroule durant la période des fêtes de Noël, afin d’être parfaitement dans l’ambiance !