Chronique lecture, Sagas familiales

La soeur à la perle (Tome 4) – Lucinda Riley

Je ne suis pas en avance dans mes chroniques, je lis plus vite que je ne rédige mes avis ces derniers temps et je dois avouer que j’ai bien du mal à poser des mots sur mes ressentis de lecture depuis que j’ai repris le blog et je repousse à chaque fois le moment de m’y mettre car, j’ai semble-t-il, quelque peu perdu la main.

Je suis toujours à fond dans la saga des Sept sœurs. Au moment où je rédige cette chronique, j’ai terminé mon septième roman de la série. Il ne m’en reste plus qu’un avant d’entrer en phrase de déprime aigue 😀

Pour l’heure, il est temps de vous parler de La sœur à la perle, le quatrième roman de la saga événement de Lucinda Riley.

L’histoire (4ème de couverture)

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Célaéno d’Aplièse et ses sœurs reçoivent chacune pour héritage un indice qui leur permettra de percer le mystère de leurs origines. Le sien conduira CeCe jusque dans la chaleur et la poussière rouge de l’Australie. Elle y croisera le destin de Kitty McBride qui, cent ans plus tôt, a abandonné sa vie bien rangée à Édimbourg pour chercher en terre inconnue le grain d’aventure dont elle avait toujours rêvé… ainsi qu’un amour qu’elle n’avait jamais imaginé. Pour CeCe, ce vaste et sauvage continent pourrait lui offrir ce qu’elle a toujours cru impossible : un sentiment d’appartenance et un foyer…

On prend les mêmes ingrédients, et on recommence !

Après un premier tome qui s’est déroulé en grande partie au Brésil, un second tome en Norvège, et un troisième en Angleterre, direction cette fois la chaleur terrassante de l’Australie !

CeCe, notre quatrième sœur, a quitté l’Angleterre après n’avoir fait qu’un une grande partie de sa vie avec Star, sa sœur adoptée quasiment au même moment qu’elle. Le caractère de CeCe, dans le précédent tome, était présenté de manière assez négative et j’avais un peu peur avant de commencer ma lecture, ne sachant pas si j’allais réussir à accrocher avec elle ou non. Finalement, Lucinda Riley a une formidable capacité à nous faire apprécier ses personnages lorsqu’elle les met en lumière dans le tome qui lui est consacré. J’ai découvert une CeCe plus posée, plus attachante qu’elle n’y paraît, plus mesurée également dans ses réactions et son comportement.

Comme pour tous les autres tomes de la série, je me suis prise de passion pour l’histoire parallèle qui se déroule dans le passé de la famille de CeCe. Nous suivons cette fois une jeune écossaise, Kitty, envoyée en Australie pour un voyage initiatique, et qui y construira finalement sa vie au sein d’une industrie d’huîtres perlières. Cette intrigue, construite en miroir avec celle de CeCe, met en lumière une femme forte, tenace, qui a su s’émanciper de la société patriarcale dans laquelle les femmes évoluaient au début du 20ème siècle. Bien que plusieurs décennies séparent les deux jeunes femmes, nous retrouvons beaucoup de points communs entre elles. Le

Dépaysant !

Lire un roman de Lucinda Riley, c’est la garantie de voyager par procuration et à travers les personnages et à travers les paysages, les cultures et le passé historique des pays dans lesquels évoluent nos personnages. L’Australie est ici un personnage à part entière, sauvage, inaccessible, brûlante, étouffante parfois.

L’Histoire du pays est mis en lumière par l’auteure qui traite avec justesse le respect des traditions des peuples ancestraux, mais également la période coloniale qu’elle a dû traverser.

Comme dans chaque roman de la saga, un domaine artistique est mis en lumière par l’auteure. Ici, il s’agit de l’art aborigène. Si j’avais ressenti d’énormes longues au sujet du domaine artistique mis en avant dans le deuxième tome, La sœur de la tempête, l’auteure a fait l’effort de ne pas s’appesantir inutilement dessus.

Le mot de la fin

La sœur de la perle est un roman initiatique d’une grande profondeur. La quête de CeCe n’est pas seulement liée à celle de ses origines, elle est aussi et surtout un moyen pour aller de s’affirmer et de devenir une femme libre de ses choix et de la vie qu’elle souhaite construire.

On reprochera par moment la facilité avec laquelle les jeunes femmes ont retrouvé les traces de leurs familles et quelques rencontres faites par le plus grand des hasards qui semblent un peu trop gros pour y croire, mais qu’importe ! Ce roman m’a vraiment bien divertie, il est un très bon cru !

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