
Je suis dans une période où j’ai besoin de légèreté, de choses positives et légères qui me divertissent et ne me minent pas le moral. Depuis la naissance de la nouvelle Anaïs Serial Lectrice après son burn out lecture/thrillers/polars qui a duré deux ans, je lis de temps à autre des romans feel good sur lesquels je ne me serais même pas retournée il y a encore un an de ça. D’ailleurs, je dois avouer que je n’avais jamais entendu parler de cette auteure qui est pourtant une auteure ultra connue dans le genre.
Après une première rencontre réussie avec Jenny Colgan et son célèbre Rendez-vous au cupcake café que j’ai chroniqué récemment, j’ai bien eu envie de continuer à la découvrir et j’ai jeté mon dévolu sur La petite boulangerie du bout du monde, chaudement recommandé par de nombreuses lectrices sur Instagram.
Résultat ? Un roman qui fait du bien !
Je vous parle aujourd’hui de La petite boulangerie du bout du monde, de Jenny Colgan, publié chez Pocket.
L’histoire (4è de couverture)
Quand son mariage et sa petite entreprise font naufrage, Polly quitte Plymouth et trouve refuge dans un petit port tranquille d’une île des Cornouailles. Quoi de mieux qu’un village de quelques âmes battu par les vents pour réfléchir et repartir à zéro ?
Seule dans une boutique laissée à l’abandon, Polly se consacre à son plaisir favori : préparer du pain. Petit à petit, de rencontres farfelues – avec un bébé macareux blessé, un apiculteur dilettante, des marins gourmands – en petits bonheurs partagés, ce qui n’était qu’un break semble annoncer le début d’une nouvelle vie…
Divertissant
L’intrigue commence un peu comme Rendez-vous au Cupcake Café. Une rupture qui fait du mal, la nécessité de changer de vie pour s’en sortir, repartir de zéro alors qu’on avait une vie bien cadrée et bien construite. Le chemin est semé d’embûches mais à force d’espoir, de persévérance et de résilience, on commence tout doucement à s’en sortir et c’est un nouveau chapitre qui s’ouvre dans notre vie, et dans celle de Polly notre personnage principal.
Divorcée, ruinée, elle a tout perdu en quelques mois. Alors qu’elle était une jeune femme branchée, qui vivait avec un mec complètement con qui l’a emportée avec lui dans sa chute, elle atterrit dans un bled complètement paumé et un logement insalubre. Elle ne peut pas trouver mieux avec le peu qui lui reste. Son réconfort à Polly, c’est celui de faire du pain. Je la comprends complètement car moi quand j’ai besoin de réconfort, je fais de la pâtisserie et tout mon entourage prend trois kilos ! C’est grâce à cette passion qu’elle va nouer des contacts avec les pêcheurs et les habitants du coin. Quoi de mieux que la nourriture pour réunir les gens ? Petit à petit, elle devient une figure incontournable du paysage local même si elle déplaît à certaines personnes.
Ce que j’ai particulièrement aimé dans ce roman, c’est le dépaysement qu’offre le cadre de ce village isolé des Cornouailles, coupé du monde au gré des marées et des tempêtes. Il y a un petit côté huis-clos et petite communauté qui m’a beaucoup plu ici. J’ai voyagé dans le sud de l’Angleterre il y a deux ans et je n’ai eu aucun mal à me projeter dans les paysages côtiers de la région.
Si la légèreté domine dans les romans de Jenny Colgan, quand on creuse un peu on se rend compte qu’il est question de dépassement de soi, de ce qu’une personne est capable de mettre en place pour surmonter un moment douloureux de sa vie.
La place de l’autre est primordiale, on avance parfois mieux lorsque l’on est entouré des bonnes personnes dans des moments où nous nous sentons vulnérables ou blessés par la vie ou nos proches. Et ça, ça a eu une certaine résonnance en moi en ce moment…
Mention spéciale pour le petit macareux Neil. Mon petit doigt me dit que vous aurez très certainement envie d’en adopter un après la lecture de ce roman !
Le mot de la fin
J’ai poussé la porte de La petite boulangerie du bout du monde comme je le ferais dans la vraie vie pour aller m’acheter une gourmandise bien réconfortante. C’est un roman roudoudou dans lequel il fait bon de se blottir, qui fait sourire et qui donne envie d’étaler sur un gros morceau de brioche une généreuse dose de pâte à tartiner pour accompagner un latte bien chaud.
La petite boulangerie du bout du monde est le premier tome d’une trilogie. Je me suis tellement attachée à ce petit bout de femme que je retrouverai avec plaisir prochainement Une saison à la petite boulangerie, et en fin d’année Noël à la petite boulangerie.
C’est toujours un plaisir de te lire Anaïs. Déjà lu celui-ci. Merci à toi pour la chronique 🙏 😘
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Encore merci pour ton éternelle fidélité et tous tes gentils commentaires à chaque fois ❤
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