Chronique lecture, Littérature américaine

Les roses de Somerset – Leila Meacham

Je continue de découvrir des auteurs dont je n’avais encore jamais entendu parler il y a quelques mois… Ma passion du moment vous l’aurez compris, ce sont les histoires de famille. Je ne sais pas si c’est une répercussion de mon enfance passée à regarder les Feux de l’amour (rires) chez ma babcia du ciel et des étoiles, mais c’est ce qui me passionne depuis des mois. Après avoir lu la saga de Blackwater qui m’a fait mettre le doigt ans l’engrenage, La Villa aux étoffes ou encore Les sept sœurs (je vous laisserai aller lire chaque chronique), j’ai envie de lire des histoires de famille en one shot plutôt qu’en longue série comme celle des Sept Sœurs. J’ai donc fait un petit tour en librairie en me laissant porter par les jolies couvertures et les résumés remplis de promesses, et je suis tombée sur les romans Leila Meacham.

Résultat ? J’ai tellement aimé celui-ci que j’ai immédiatement enchaîné avec un second roman de l’auteure américaine (je vous en parlerai très vite) et que je compte courir acheter le reste de sa bibliographie dans les jours à venir en librairie.

Je vous parle aujourd’hui du roman Les roses de Somerset, de Leila Meacham, publié aux éditions Charleston.

L’histoire (4ème de couverture)

Howbutker, Texas, 1916.

À la mort de son père, la jeune Mary Toliver hérite du domaine de Somerset et de la plantation de coton familiale. À tout juste 16 ans, elle endosse la lourde responsabilité de régler les dettes et de faire prospérer le domaine auquel elle voue une passion sans limite. Mais lorsque Percy Warwick, son amour de jeunesse, tout juste diplômé de Princeton, la demande en mariage, Mary doit choisir : suivre son coeur ou rester loyale à sa terre. Incapable de quitter le domaine de ses ancêtres, elle refuse.

Les années passent et chacun construit sa vie de son côté. Mais cette décision aura de lourdes conséquences, non seulement pour eux, mais aussi pour les générations futures…

Couvrant une grande partie du xxe siècle, une saga historique épique entre mensonges et luttes de pouvoir, rêves et passions interdites.

Direction le Texas et les champs de coton qui ont fait la fortune, mais aussi le malheur de bien des familles de cet Etat au sud des Etats-Unis au fil des décennies. Nous faisons la rencontre de Mary, une toute jeune fille pas encore majeure qui se voit attribuer un lourd héritage, celui de reprendre la ferme familiale et la plantation de coton à la mort de son père. Ce cadeau empoisonné va briser les liens avec sa mère et son frère qui lui en veulent d’avoir été écartés de l’héritage.

La jeune femme devra s’imposer face à tous ceux qui tentent de la faire dévier de ce qu’elle considère comme son devoir. Elle devra affronter seule les défis qui se dresseront face à elle: la vie d’une agricultrice, les difficultés financières, les longues heures de la journée passées dans les champs, les aléas climatiques auxquelles les récoltes sont soumises et qui sont parfois réduits à néant après un orage de grêle… Difficile, voire impossible de ne pas s’attacher à Mary, cette jeune femme promise à un destin tout tracé et qui se débat entre devoir et liberté. Devoir envers l’héritage de son père qui lui a fait confiance pour reprendre les rennes de l’exploitation, et liberté de s’émanciper et d’aimer un homme qui l’aime d’un amour profond, sincère et passionné mais qui n’accepte pas que la plantation passe avant lui et ses projets de famille. J’ai admiré la force et la détermination de son personnage même si je dois dire que j’aurais fait des choix bien différents à sa place.

Il y a une vraie profondeur psychologique dans la construction des personnages, que cela soit Mary ou les personnages qui graviteront autour d’elle au cours de sa vie. On les voit grandir, évoluer, trahir, faire des mauvais choix, mais ils ne dévieront pour la plupart jamais de leur chemin. L’auteure ne ménage pas ses personnages mais elle le fait avec une certaine sensibilité et de manière à ce qu’aucun ne devienne antipathique pour ses lecteurs.

Le mot de la fin

Leila Meacham nous offre une fresque romanesque dense, poignante, dans la plus pure tradition des sagas familiales. Je me suis prise de passion pour ce roman et j’ai aimé me laisser porter par une certaine lenteur dans le récit.

Si vous aimez les histoires d’amour impossibles, les secrets de famille et grandes fresques historiques, je n’ai pas de doute que vous aimerez Les roses de Somerset autant que moi !

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