Je n’ai jamais aimé les films ou romans d’espionnage, c’est un fait. J’ai quand même voulu tenter celui-ci, déjà parce que Leila Meacham est ma nouvelle obsession 2025, mais aussi parce que la quatrième de couverture promettait un événement dramatique qui allait tout faire voler en éclat. Je me suis dit « et pourquoi pas ? ». Et bien, ça ne s’est vraiment pas très bien passé entre lui et moi…
Je vous parle aujourd’hui du roman de Leila Meacham, Le vol des libellules, publié aux éditions Charleston.
L’histoire (4ème de couverture)
1942. Alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage, cinq jeunes Américains reçoivent une lettre du Bureau des services stratégiques les appelant à intégrer un programme d’espionnage. Issus d’horizons très différents, Samuel, Bridgette, Victoria, Chris et Brad deviennent rapidement amis au cours de leur formation, même si chacun garde pour lui la véritable raison qui l’a poussé à accepter cette mission. Une fois arrivés à Paris, ils endossent leur identité secrète et se livrent à un dangereux jeu du chat et de la souris avec les pouvoirs nazis qui occupent la ville. Jusqu’à une erreur fatidique qui entraînera l’arrestation et l’exécution de l’un d’entre eux.
Du moins est-ce ce qu’ils ont toujours cru… Car cinquante ans plus tard, quelqu’un semble bien décidé à remuer le passé…
J’ai plusieurs reproches à faire à ce roman
La première est que je n’ai pas réussi à m’y retrouver parmi la multitude de personnages, de pseudonymes et noms d’emprunt qu’ils vont avoir. Je m’attendais à ce qu’un chapitre soit consacré à un personne, puis le suivant à un autre etc. En réalité, on retrouve un peu tout notre petit groupe dans un même chapitre, avec un changement de paragraphe seulement, et franchement j’ai eu un mal fou à m’y retrouver.
Le second, c’est que j’ai eu le sentiment d’un ouvrage qui n’était pas abouti. Le roman est en fait constitué d’une multitude de petits passages qui relatent la vie parisienne de ces nouveaux jeunes espions, sans qu’aucun ne soit vraiment approndi. L’auteure passe trop rapidement de l’un à l’autre, donnant un sentiment d’intrigue complètement décousue.
Enfin, quand on t’annonce en quatrième de couverture qu’un drame va survenir et tout faire voler en éclat, tu t’attends à ce que le drame intervienne rapidement et pas au trois quart du bouquin alors que tu luttes pour continuer d’avancer… J’ai cru ne jamais le voir venir, ce drame ! Que de lassitude donc dans les trois premiers quarts du roman !
Je pourrais ainsi continuer, mais je pense que vous avez compris… Nous sommes sur ma première déception avec Leila Meacham, et la seconde de mon mois d’août si vous vous souvenez de ma méchante chronique sur Les mystères de Fleat House de Lucinda Riley.
Et le positif, dans tout ça ?
Et le positif dans tout ça ?
Et bien il n’y en a pas ! Je n’ai trouvé aucun intérêt avec ma lecture. J’aurais pu terminer sur une note positive si le final m’avait convaincu, ce qui n’est pas le cas !
Bref, au suivant !