Chronique lecture, Déceptions, Polar

Le mystère de Fleat House – Lucinda Riley

Ce livre m’aura permis d’entériner un fait : les polars et moi, c’est terminé, et pour encore très longtemps.

Je suis le genre de lectrice qui, quand elle découvre un auteur qui lui plait, fonce tête baissée en librairie et achète toute sa bibliographie. C’est comme ça que je me suis retrouvé à acheter un polar de Lucinda Riley, sans le savoir, étant donné le fait que je n’avais même pas lu la quatrième de couverture. Je me suis dit « il est court, il est de Lucinda Riley, c’est pour moi ça ! ».

Bon… J’ai tenté, malgré mon aversion pour le thriller et surtout le polar depuis près de deux ans et force est de constater que je ne suis toujours pas prête à revenir à ce qui fut, durant longtemps, mon genre de prédilection.

Ma chronique ne va pas être bien longue car je ne vais pas chercher à vous donner l’envie ou pas de l’acheter… Je vous parle aujourd’hui de l’unique polar de Lucinda Riley, Les mystères de Fleat House, publié aux éditions Le livre de poche.

L’histoire (quatrième de couverture)

Au sein du prestigieux internat privé de St. Stephen, dans l’idyllique campagne du Norfolk, se dresse une austère bâtisse victorienne assez laide et en manque cruel d’entretien : le dortoir de Fleat House. Lorsque le corps sans vie d’un élève y est découvert, le directeur s’empresse de conclure à un tragique accident. Mais l’enquêtrice londonienne Jazz Hunter n’est pas de cet avis. En tentant de pénétrer le microcosme fermé que constitue le pensionnat, celle-ci apprend que la victime était un jeune homme arrogant qui avait beaucoup d’ennemis…
Tandis que les mystères et les mensonges se multiplient, Jazz se retrouve plongée dans un monde fait de jeux de pouvoir, de dépendances émotionnelles et d’affaires inachevées. Bientôt, ce sont des secrets vieux de plus de trente ans qui refont surface, bien plus sombres que ce qu’elle aurait pu imaginer.

Ma première déception avec Lucinda Riley

Le roman se déroule dans un pensionnat anglais, forcément je l’imagine, durant ma lecture, comme une sorte de Poudlard pour Moldu. J’aime bien que les intrigues de mes romans se déroulent dans ce genre de bâtisse, dommage de n’avoir pas su tirer de l’avantage de ce genre de lieu en l’exploitant mieux. Il manquerait par-ci par-là de descriptions de couloirs, de salles, de tout ce qui constitue l’originalité de ce genre de lieu.

Si l’ambiance m’a plu au départ, un cadre mystérieux et propice aux drames, je dois avouer que quand j’ai compris que j’étais dans un vrai polar, ma lecture a perdu une partie de son intérêt. J’ai lu assez de polars dans ma vie pour ne plus être surprise de rien, pour être gavée par les rebondissements à outrances et les intrigues et dénouements tirés par les cheveux. Je suis gavée de ces énormes coïncidences qui n’arriveraient jamais dans une vie, gavée aussi par l’éternel schéma du/de la flic bourrue, taciturne, qui vient de vivre un drame personnel mais qui replonge dans le boulot comme un glaçon irait se jeter dans un verre de gin pour finir complètement absorbé dedans. Trop de clichés pour moi, trop de similarités avec les centaines de polars que j’ai déjà lus dans ma vie.

J’ai encore de nombreux reproches à lui formuler : tout m’a paru prévisible, les personnages manquent de profondeur, les dialogues sont artificiels. J’ai eu le sentiment de lire le roman d’une auteure mal à l’aise dans son écriture, qui s’est essayée à un genre différent mais pour qui ça n’a pas vraiment fonctionné.

Ceci ne constitue que mon avis personnel, vous pourrez aimer ce roman, vous l’avez peut-être déjà lu et vous ne vous y retrouvez pas du tout avec ma chronique mais c’est ainsi… De mon côté, ça ne l’a pas fait du tout.

J’arrête là, il est inutile de remuer le couteau dans la plaie, next ! (et pas un polar cette fois !)

Laisser un commentaire