La soeur du soleil (Tome 6) – Lucinda Riley

Je continue dans les chroniques des Sept sœurs. A l’heure où je rédige ces quelques lignes, je suis en pleine lecture du dernier tome de la série consacrée à Pa Salt. Donc rassurez-vous, je vais très bientôt passer à autre chose ici et chroniquer d’autres romans que ceux des Sept Sœurs 😀

J’appréhendais un peu la lecture de ce tome consacré à Electra car elle est une des sœurs que j’appréciais le moins. Si cet ouvrage m’a permis de revoir un peu mon avis sur elle, il ne restera pas parmi mes tomes préférés et je n’ai pas ressenti l’engouement que j’ai eu dans ma lecture des précédents tomes.

Je vous parle aujourd’hui de La fille du soleil, sixième roman de la saga des Sept Sœurs de Lucinda Riley.

L’histoire (4^ème de couverture)

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a ramenées des quatre coins du monde et adoptées lorsqu’elles étaient bébés, Électra d’Aplièse et ses sœurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, une magnifique demeure sur les bords du lac de Genève.
Électra, la sixième sœur, a tout pour elle : mannequin le plus en vue de la planète, elle est belle, riche et célèbre. Mais derrière cette image idéale, c’est une jeune femme perdue depuis le décès de Pa Salt. Emportée dans la spirale infernale de la drogue et de l’alcool, et alors que tout son entourage craint pour elle, elle reçoit une lettre d’une inconnue qui dit être sa grand-mère. Celle-ci lui révèle que ses racines se trouvent au Kenya, au cœur d’une tribu massaï…

Un avis mitigé…

Comme toujours avec cette série, je me suis laissée embarquer par le cadre, la quête d’identité, et l’alternance entre passé et présent. Cette fois pourtant, la magie n’a pas complètement opéré.

Si j’ai toujours préféré les passages qui se déroulent dans le passé, cela est d’autant plus vrai à la lecture de ce tome.

Electra, la dernière sœur adoptée par Pa Salt, est un mannequin mondialement connu et constamment sous le feu des projecteurs. Elle est, de loin, la moins agréable des sœurs et la plus égocentrique. Elle va bien entendu évoluer favorablement à mesure qu’elle avancera dans la quête de ses origines, néanmoins quelque chose m’a dérangé chez elle et je n’ai éprouvé ni sympathie ni compassion pour elle.

Les passages dans le présent étaient trop nombreux et inutilement longs pour moi. Les problèmes d’addiction d’Electra, sa cure de désintoxication, sa descente aux enfers m’ont rapidement lassée et l’auteure s’est bien trop attardée dessus. A mon sens, et cela est un avis personnel qui n’engage que moi, ces longueurs n’apportent absolument rien à l’intrigue et donnent un sentiment de rythme inégal à ma lecture.

Ce que je vais vous dire maintenant va vous paraître quelque peu contradictoire avec mon paragraphe précédent (je ne suis pas à une contradiction près :D) mais j’ai trouvé l’évolution psychologique d’Electra bien trop rapide pour être crédible. Dans un premier temps, on découvre une Electra égocentrique, qui aime la lumière et qui est tellement odieuse avec son personnel que toutes ses assistantes ont jeté l’éponge au bout de quelques jours auprès d’elle. Dans un second temps, après avoir retrouvé les éléments liés à sa famille d’origine, elle se transforme en une personne tellement humaine qu’elle se jetterait presque à corps et à cri dans l’humanitaire et l’associatif en délaissant les strass et les paillettes. J’accepte volontiers le fait qu’une personne peut changer du tout au tout en fonction des événements de sa vie, mais il manque une petite subtilité ici que Lucinda Riley n’a pas su laisser transparaître.

Le mot de la fin

Ce roman n’est ni une déception, ni une mauvaise lecture, mais il ne sera clairement pas mon préféré de la série. Il est simplement, me concernant, l’un des moins captivants de la saga.

Néanmoins, si vous vous lancez dans la série des Sept sœurs, vous devrez obligatoirement le lire avant d’entamer les deux derniers tomes.