Chronique lecture, Déceptions

Le Pumpkin Spice Café – Laurie Gilmore

Contrairement à tout ce que nos parents nous ont inculqué quand on était jeunes , ce roman est la preuve que parfois, la beauté extérieure est plus importante que celle de l’intérieur. Il est clair que je ne m’attendais pas à lire de la grande littérature en démarrant ce roman. Mais quand même !

L’histoire (4ème de couverture)

Lorsque la tante de Jeanie lui confie le Pumpkin Spice Café, lieu de rencontre bien-aimé de la petite ville de Dream Harbor, la jeune femme saute sur l’occasion pour prendre un nouveau départ, loin de son travail de bureau déprimant.

Logan, un agriculteur local, a beau se tenir à l’écart de la communauté et de ses ragots, l’arrivée de Jeanie vient le perturber dans sa routine. Lui qui ne veut rien savoir de cette fille à l’optimisme agaçant est pourtant inexplicablement attiré par elle.

L’attitude insouciante de Jeanie finira-t-elle par séduire Logan, aussi sublime que grincheux, ou cette citadine a-t-elle trouvé en lui la seule personne de Dream Harbor qui ne tombera pas sous son charme, et celui de ses pumpkin spice lattes ?

Une romance cosy, small town, avec des héros grumpy x sunshine, et la garantie d’un Happily Ever After !

Un bide total !

Le roman a plutôt bien débuté de manière légère avec les codes des téléfilms gnangnans que j’adore regarder durant la période de Noël à savoir : une jeune femme en pleine crise existentielle qui part s’exiler dans une petite bourgade perdue pour reprendre le café de sa tante, ses rencontres avec les habitants du secteur et surtout, un certain fermier qui vient lui apporter des cagettes entières de potirons. Malheureusement tout s’est très vite gâté car ce bouquin est plat, vide, bourré de redondances qui finissent par devenir absolument insupportables.

Non, lire 75 fois que le mystérieux fermier taciturne, bougon, habillé de sa chemise en flanelle qui lui sied à merveille sur son torse muscler lorsqu’il vient déposer une cagette de potirons au Pumpkin Spice Café, ça ne me fait pas vibrer. Même moi la zinzin de l’automne qui te colle des courges à chaque photo publiée du 1er septembre au 30 novembre (non parce qu’après, je me transforme en zinzin de Noël !).

Non, je ne me sens pas émoustiller en attendant le moment où le mec taciturne et bourru (et sa chemise en flanelle bien sûr) qui ne veut surtout pas se remettre en ménage après une peine de cœur traumatisante et la nana en pleine crise qui vient s’enterrer dans un trou euh village pardon, après avoir quitté sa vie trépidante d’assistante d’un grand patron pour ouvrir un Pumpkin Spice Café après une crise existentielle, vont s’envoyer en l’air après avoir joué au chat et à la souris ensemble durant 150 longues pages.

Je m’attendais à une lecture cocooning à la Jenny Colgan mais, nouvelle déception, je n’ai pas retrouvé l’ambiance que j’attendais : pas de descriptions de paysages automnaux, pas de description non plus du café en lui-même… On l’imagine grâce à sa couverture mais ça s’arrête là.

Je n’ai rien aimé des personnages tant ils sont caricaturaux. Je n’ai rien aimé de l’intrigue ni de la manière dont ce roman a été écrit.

Le mot de la fin

Ce bouquin est complètement surcoté. Je suis allée jusqu’au bout à grande peine et ça m’aura servi de leçon : il faut vraiment que j’arrête d’acheter un bouquin parce qu’il est canon ou parce qu’on le voit un million de fois par jour sur les réseaux.

Le Pumpkin Spice Café fera office de décoration d’automne dans ma bibliothèque et y trônera fièrement tel une plante verte à côté de mes p’tits pumpkins oranges qui ornent ma mezzanine chaque automne. A moins que je ne fasse fortune en le vendant sur Vinted dix fois son prix suite à une énième rupture de stock.

Mes chers Zinzins de l’automne, si vous ne l’avez pas encore acheté un conseil : gardez votre argent pour autre chose !

Bref, je retourne à mes sagas familiales !

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